L’or est partout présent sur le globe, aussi bien sur la terre que dans les océans. Mais il se trouve éparpillé en si faible quantité qu’il est difficilement récupérable. C’est une rareté qui fait, en partie, sa valeur. Le plus souvent ce métal est disséminé dans les roches terrestres.
A la formation des montagnes l’or est monté en vapeur avec les minéraux lourds (carbone) et s’est cristallisé dans les veines et fissures de la roche. Très souvent on trouve l’oren association avec un autre minéral : le quartz (ou quartz filonien). En effet, cet élément jaune se loge dans les solutions de silice qui, par venues tardives, remplissent les fissures ou les failles de certaines formations rocheuses.
L’érosion fait ensuite un travail naturel d’usure des roches. Libéré de la « roche mère », l’or se trouvera au début de son transport dans les terres, sur les flancs de montagnes, ce sont les roches éluvionnaires. La rivière devient alors collectrice et séparatrice d’or. Ainsi entraîné, l’or, plus lourd que les autres matières, se déposera dans les alluvions à des endroits bien précis appelés : « placer ». L’orainsi libéré de sa gangue rocheuse est facile à récupérer pour les orpailleurs par des procédés artisanaux (batée, pan américain, plat finlandais, sluice, etc.).
A l’état natif, ce métal n’est jamais pur à 100% mais toujours associé à d’autres métaux tels que l’argent ou le cuivre, métaux qui peuvent modifier sa couleur jaune si caractéristique. D’ailleurs un vieil adage de mineur disait que « si vous avez quelque chose dont vous n’êtes pas sûr que ce soit de l’or, eh bien ce n’est pas de l’or ». En effet, la pyrite, surnommée « or des fous » à cause de sa couleur, est d’un jaune totalement différent de celui de l’or. Cependant il faut faire attention aux combinaisons chimiques des métaux avec l’or : 85% d’or + 15% d’argent donne un alliage blanc. L’or que nous trouvons en rivière titre en général de 90% à 95% d’or pur.